Qu’est-ce qui rend une ville stressante ? La pollution de l’air, les heures d’ensoleillement, le taux de chômage, la densité de population ? Ces facteurs, et bien d’autres encore, peuvent accroître ou alléger le fardeau de la vie urbaine quotidienne. Une étude réalisée par le courtier en prêts hypothécaires allemand Baufi24 a analysé les causes environnementales et financières du stress, ainsi que les aspects personnels et sociaux, afin de déterminer quelles sont les populations urbaines les plus exposées au stress. Les habitants de la ville suisse de Berne semblent mener la vie la moins stressante, suivis par les habitants d’Oslo, du Luxembourg, de Stockholm et de Madrid. À l’autre bout du classement on trouve Santiago, la capitale du Chili, en raison de la mauvaise qualité de l’air et de sa forte densité de population. L’analyse porte sur 33 capitales de pays de l’OCDE.
L’étude examine les facteurs environnementaux qui influencent le stress tels que la pollution de l’air, les heures d’ensoleillement et la disponibilité des espaces verts. Elle considère également les aspects financiers tels que le PIB, le chômage et le niveau des salaires. La catégorie « vie urbaine » se concentre sur des aspects tels que les frais de logement, les embouteillages et les accidents de la route, la densité de population et les heures de travail. L’étude analyse aussi les paramètres liés à la santé tels que l’espérance de vie, les dépenses de santé, les taux de dépression et de suicide, ainsi que le nombre de médecins. Berne obtient des résultats particulièrement bons dans cette dernière catégorie. Dans le monde post-pandémique, la disponibilité de médecins et la qualité générale des soins médicaux joueront probablement un rôle crucial dans le choix de la ville de résidence.