Il est crucial d’examiner très attentivement le marché japonais, et de comprendre le fonctionnement du monde des affaires au Japon.
Ce qui est immédiatement compréhensible et logique en Suisse ou dans d’autres pays, ne l’est pas forcément au Japon .
La plupart des PME suisses se lancent sur le marché japonais en scellant un partenariat avec une entreprise locale. Pour déterminer le profil d’exigences de votre partenaire idéal, il est indispensable de bien comprendre vos clients, vos concurrents et les canaux de distribution dans le pays.
En outre, les contacts personnels sont très importants pour les Japonais. Si vous avez l’occasion de rencontrer votre partenaire/client potentiel, la patience est de mise: le processus de décision collectif des entreprises japonaises, où les cadres intermédiaires jouent un rôle crucial, prend beaucoup plus de temps qu’en Suisse.
Les usages commerciaux japonais sont bien différents des habitudes occidentales
Si au Japon, s’incliner est une manière courante de saluer, cela n’est pas attendu d’un homme ou d’une femme d'affaires suisse. Les Japonais familiers des habitudes étrangères proposeront une poignée de main.
Après le salut initial, la première chose à faire est d’échanger des cartes de visite (appelées «meishi» en japonais, un mot qui fait partie du vocabulaire essentiel des affaires au Japon).
Peu de Japonais maîtrisent l’anglais commercial; s’ils n’ont jamais étudié ou travaillé à l’étranger, même s’ils sont capables de parler et écrire en anglais, ils s’expriment très souvent selon le mode de pensée japonais, ce qui peut entraîner des malentendus.
Notre guide détaille tout ce qu’il faut savoir au Japon
- Trouver et rencontrer votre partenaire commercial
- Résilier un contrat avec un partenaire commercial
- Cartes de visite et réunions
- Noms japonais, et formules pour vous adresser à vos partenaires commerciaux
- Pièges courants de la langue
- Règles vestimentaires
- Réunions en ligne
- Informations pratiques essentielles: voyages, transports, soins de santé, etc.